Les effets du médicament sur le milieu naturel sont de mieux en mieux connus : mauvaise dégradation entraînant une persistance nocive et toxique pour les êtres vivants, accumulation dans certains organismes (végétaux, animaux… ).

Basée à Gérardmer, l’association de médecins lorrains pour l’optimisation de la qualité des soins (ASOQS) mène ainsi, en partenariat notamment avec l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, la Région Grand Est, le Département des Vosges, le programme européen LEADER, une ambitieuse opération de sensibilisation et d’analyse de l’impact des médicaments sur l’environnement et la qualité des eaux.

A la source de la Moselle, le Pays constitue le cadre idéal de cette démarche unique en France afin de mesurer les effets d’une mobilisation conjointe des professionnels, des élus et des citoyens.

J’invite mon médecin ou mon pharmacien à me prescrire le médicament qui, à efficacité égale, aura le moins d’effet nocif sur l’environnement.

Dans le cas où mon médecin me prescrit des médicaments, j’accepte qu’il ajuste la quantité à ce dont j’ai effectivement besoin.

A chaque fois que c’est possible utiliser un traitement ciblé et non systématique. En amont privilégier l’approche non médicamenteuse. En aval organiser la récupération auprès des éleveurs et des vétérinaires des déchets médicamenteux et des contenants souillés.