Qui, pourquoi, pour qui, par qui, comment ?
Qui ?
L’initiative de cette action provient de médecins généralistes libéraux Lorrains organisés dans une association régionale type loi 1901, l’ASOQS (Améliorer la Qualité des Soins) créée il y 10 ans, en avril 2006.
Parmi les travaux déjà réalisés par l’ASOQS.
- La mise en place d’une stratégie d’intervention en direction de médecins généralistes, afin de mesurer des modifications de comportement vers plus de qualité dans la prise en charge des patients à risque cardio vasculaires.
- L’étude des signes clinique prédictifs des angines dues à un streptocoque. Afin de vérifier si il est possible de prédire la présence d’un streptocoque et la nécessité d’instaurer un traitement antibiotique. Réponse : ce n’est pas possible sans l’utilisation d’un test rapide de dépistage.
Pour cette nouvelle action, ECOPRESCRIPTION, nous nous associons avec deux autres disciplines professionnelles libérales : nos collègues pharmaciens et nos collègues vétérinaires.
Pour Quoi ?
Notre mission professionnelle au centre de la santé nous charge naturellement et réglementairement de répondre aux besoins exprimés par nos patients, tant en matière de prise en charge des maladies que de la prévention de celles ci.
Un de nos principaux outils pour répondre à cette demande est le médicament. Il est évident que par sa nature et son objet, le médicament développe une action modificatrice salutaire chez le vivant que ce soit en médecine humaine ou vétérinaire. Mais si cet effet recherché est profitable pour nos patients, il pourrait l’être moins dans l’eau de nos rivières ou dans la terre cultivable. Il nous paraît nécessaire dans le cadre de nos métiers respectifs de soignants d’examiner et d’analyser cet aspect des choses.
Notre raison d’agir sur la sante des personnes malades ne doit pas se faire au détriment de la population actuelle et à venir.
Pour Qui ?
Simplement pour l’ensemble de la population qui utilise et utilisera de l’eau.
Par qui et comment ?
Les prescripteurs, c’est-à-dire celles et ceux qui décident d’utiliser, de proposer ou non un médicament pour répondre à un besoin médical, devraient pouvoir choisir le médicament qui à efficacité égale présente la plus faible empreinte environnementale. Il est également de la responsabilité des prescripteurs de choisir la quantité adaptée au projet thérapeutique. Nous ne disposons actuellement pas de cette information, qui existe dans le dossier de mise sur le marché, au moment de prescrire un médicament.
Les médecins peuvent proposer aux patients et à leur entourage de ne pas garder les médicaments non utilisés (MNU) et peuvent être un relais efficace pour inciter la population à utiliser grâce à leur pharmacien, une filière sécurisée de destruction de ces médicaments.
Les patients et leur entourage en rapportant dès que possible les médicaments non utilisés vers les officines.
ASOQS
Président : Docteur Patrick BASTIEN
Vice-président : Docteur Etienne CURIEN
Trésorier Docteur : Alain PETIT